Le Grand Prix de Formule 1 du Mexique s’est achevé dans une ambiance électrique à l’Autódromo Hermanos Rodríguez de Mexico, et c’est Lando Norris qui a triomphé au terme d’une course spectaculaire. Le jeune pilote britannique de McLaren a livré une prestation magistrale, alliant stratégie, sang-froid et vitesse, pour décrocher une victoire qui restera dans les annales de sa carrière et de son écurie. Dès le départ, Norris a démontré un contrôle impressionnant. Malgré une grille dominée par Ferrari et Red Bull, il a su tirer parti d’un excellent départ et d’une stratégie d’arrêt au stand parfaitement exécutée.
Son rythme constant tout au long de la course a fait la différence, lui permettant de contenir les attaques de ses adversaires sur un circuit où la dégradation des pneus et la gestion des températures sont souvent décisives. Sous les acclamations du public mexicain, Norris a franchi la ligne d’arrivée en tête, offrant à McLaren sa première victoire de la saison et l’une des plus belles performances de l’année. Ce succès marque un tournant pour l’équipe britannique, qui voit son travail de développement enfin récompensé après plusieurs courses frustrantes.
Derrière Norris, Charles Leclerc a offert une prestation solide pour Ferrari, terminant deuxième après un duel intense avec le quadruple champion du monde Max Verstappen, troisième sur le podium. Le Monégasque a réalisé un excellent week-end, alliant précision et agressivité sur une piste où chaque virage peut devenir un piège. Son départ parfait lui a permis de rester dans le peloton de tête, et même si Ferrari n’a pas trouvé le rythme pour contester Norris jusqu’à la fin, Leclerc s’est montré constant et compétitif tout au long des 71 tours.
« Nous savions que la stratégie serait cruciale ici. J’ai tout donné, mais Lando était simplement plus rapide aujourd’hui. Félicitations à lui et à McLaren », a confié Leclerc dans une interview d’après-course. Quant à Max Verstappen, le champion néerlandais de Red Bull Racing, a connu une course plus difficile qu’à l’accoutumée. Parti en tête du championnat, il n’a pas pu rivaliser avec le rythme de Norris et Leclerc dans les longs relais. Son équipe a tenté une stratégie alternative avec un arrêt anticipé, mais les pneus se sont usés trop rapidement, limitant ses chances de remonter en fin de course.

Malgré tout, Verstappen a démontré une fois encore sa maîtrise du pilotage et sa capacité à tirer le maximum de sa monoplace, assurant ainsi des points précieux pour le championnat du monde. Derrière le trio de tête, Oliver Bearman, jeune talent britannique engagé chez Ferrari, a impressionné en terminant quatrième. À seulement 19 ans, il continue de prouver qu’il a l’étoffe d’un futur champion, avec un sang-froid remarquable face à des pilotes bien plus expérimentés.
Cette victoire de Norris est bien plus qu’un succès personnel : elle symbolise le retour de McLaren parmi les grandes forces du paddock. Depuis plusieurs saisons, l’écurie britannique, autrefois dominante dans les années 1990 et 2000, cherchait à retrouver sa compétitivité face à Red Bull, Ferrari et Mercedes.Sous la direction d’Andrea Stella et grâce aux progrès constants de la voiture, la MCL39, McLaren semble désormais prête à rivaliser régulièrement pour les podiums. L’équipe a misé sur la jeunesse, la cohésion et une approche technologique innovante, et les résultats commencent à parler d’eux-mêmes.
Le Grand Prix du Mexique 2025 a tenu toutes ses promesses : une course pleine d’intensité, de dépassements audacieux, de stratégies divergentes et de moments de pure adrénaline. Entre les batailles dans le peloton et la tension autour du podium, les fans ont assisté à l’un des plus beaux spectacles de la saison. La victoire de Norris vient confirmer une tendance forte : la F1 est plus imprévisible que jamais. Si Red Bull reste la référence, Ferrari, McLaren et même Mercedes sont désormais capables de contester la suprématie du géant autrichien.
La saison s’annonce donc passionnante jusqu’à la dernière course, avec des écarts serrés et des ambitions renouvelées. Pour Norris, ce succès à Mexico n’est pas seulement un trophée — c’est un message clair à ses rivaux : il est prêt à jouer les premiers rôles, non plus comme outsider, mais comme véritable prétendant au titre.