Fernando Alonso a rejoint Ferrari en 2010 avec des rêves de titre en tête, mais a raté le titre à deux reprises – en 2010 et 2012. Malgré des performances exceptionnelles, l’équipe était inférieure à Red Bull. En 2014, après l’échec des moteurs hybrides, il quitte Ferrari sans avoir atteint son objectif principal. Cette période fut l’une des plus dramatiques de sa carrière : un rêve non réalisé ou une opportunité manquée ?
Après avoir quitté Renault en 2009, Fernando Alonso a franchi une étape qui allait s’avérer importante pour sa carrière et pour la Formule 1 dans son ensemble. En 2010, il signe un contrat avec la légendaire écurie Ferrari. Cette décision a suscité beaucoup d’intérêt et d’espoir parmi les fans, car Ferrari n’est pas seulement une équipe, mais un symbole de course, de gloire et de réussite. Depuis leur dernier titre en 2007, lorsque Kimi Raikkonen a remporté la ceinture de champion, l’équipe n’a pas réussi à retrouver sa gloire d’antan.
Les fans attendaient avec impatience le moment où Ferrari remonterait au sommet, et beaucoup pensaient qu’Alonso, avec son expérience et son talent, serait capable d’y parvenir. L’Espagnol a prouvé à maintes reprises qu’il était capable de rivaliser avec les adversaires les plus forts, et son transfert chez Ferrari a été perçu comme une nouvelle chance pour l’équipe de raviver ses ambitions.
La première saison d’Alonso avec Ferrari en 2010 a été un véritable test. Il s’est rapidement adapté à la nouvelle voiture et à la nouvelle équipe, montrant d’excellents résultats sur la piste. Alonso a remporté plusieurs victoires et est régulièrement monté sur le podium, ce qui a alimenté les espoirs des fans. Chaque course s’est transformée en un spectacle palpitant et l’atmosphère au sein de l’équipe était pleine d’optimisme. Cependant, malgré un début de saison prometteur, la saison s’est avérée pleine de moments tendus et de décisions difficiles.
L’une des pages les plus marquantes et tragiques de cette année a été la dernière course à Abu Dhabi, où le sort du titre de champion s’est décidé. Alonso se battait pour la première place et tout semblait indiquer qu’il deviendrait champion. Mais au moment décisif, l’équipe a commis une erreur tactique. Au lieu de faire un arrêt au stand au moment optimal, Ferrari a choisi la mauvaise stratégie, ce qui a finalement coûté à Alonso le titre tant convoité. Cet échec a été un coup dur pour l’Espagnol et son équipe. Les fans étaient déçus, mais grâce à la ténacité et à la détermination d’Alonso, ils ont continué à croire en ses capacités. La saison 2010 n’a pas seulement été un test pour lui, mais aussi une opportunité de montrer qu’il n’est pas seulement un coureur, mais un véritable leader, capable d’inspirer l’équipe vers de nouveaux exploits.
Au cours des saisons qui ont suivi ses débuts avec Ferrari, Fernando Alonso a continué à démontrer ses capacités exceptionnelles en tant que pilote. Il est resté l’un des meilleurs partants de la grille, respecté par ses adversaires pour son talent et sa capacité à se battre jusqu’au bout. Cependant, à cette époque, l’équipe Red Bull, dirigée par Sebastian Vettel, était assise avec confiance sur le trône de la Formule 1. Le pilote allemand et son équipe ont démontré une vitesse et une régularité inégalées au cours de plusieurs saisons, ce qui en fait de sérieux prétendants pour tout le monde.
En 2012, Alonso était de retour sous les projecteurs lorsqu’il a eu l’opportunité de se battre pour le titre mondial. Cette saison est devenue l’une des plus intenses et des plus excitantes de sa carrière. L’Espagnol, malgré le fait que sa voiture soit à la traîne par rapport à des rivaux plus puissants comme McLaren et Lotus, a fait preuve d’une ténacité et d’un talent incroyables. Il a su tirer le maximum de sa voiture, démontrant une maîtrise magistrale et une réflexion stratégique sur la piste.
Chaque course s’est transformée en une véritable bataille, et Alonso s’est battu non seulement avec ses rivaux, mais aussi avec les circonstances. Il a habilement utilisé ses points forts pour compenser les faiblesses de la voiture, et grâce à cela, il a récolté suffisamment de points pour rester dans la lutte pour le titre jusqu’à la toute fin de la saison. Mais malheureusement, lors de la finale de la saison, il a de nouveau été confronté à une réalité difficile.
Lors de la course décisive du championnat au Brésil, il n’était qu’à trois points de dépasser Vettel et de remporter le titre tant convoité. Ce fut une véritable déception pour lui et ses fans. L’Espagnol a mis toute sa passion et sa force dans cette saison et seule la moindre erreur ou manque de stratégie a causé son échec. L’insatisfaction vis-à-vis des performances de la Ferrari était également une source de frustration pour Alonso. Il comprenait que l’équipe avait de grandes ambitions, mais la technologie des voitures ne répondait pas toujours à ses attentes. Cela a créé des tensions car il y avait plus que juste une lutte pour la deuxième place.
En 2014, la Formule 1 est entrée dans une nouvelle ère : l’ère hybride. Cette période a été marquée par des changements importants dans les règles et la technologie, et de nombreuses équipes ont commencé à s’adapter aux nouvelles conditions. Cependant, Ferrari, avec laquelle Fernando Alonso fondait ses espoirs de championnat, a dû faire face à de sérieux problèmes. Le moteur de l’équipe s’est avéré peu compétitif, ce qui a été un véritable coup dur pour l’Espagnol.
Après un début de saison brillant, avec des pilotes en lutte pour les titres, Alonso a souligné que Ferrari ne pouvait pas rivaliser avec des géants comme Mercedes. Chaque course s’est transformée en un combat non seulement avec les rivaux sur la piste, mais aussi avec la voiture elle-même. Alonso, qui a toujours été réputé pour sa capacité à tirer le meilleur parti de n’importe quelle voiture, sentait que ses options étaient limitées. Il a observé les progrès des autres équipes et s’est rendu compte que son rêve de remporter le titre avec Ferrari devenait de plus en plus hors de portée.